Florian, apprenti ingénieur, spécialité Aéronautique et Espace

Après une classe préparatoire aux Grandes Ecoles, Florian a opté pour un cycle d’ingénieur en apprentissage car il a souhaité passer de la théorie à la pratique en travaillant sur des projets concrets. Il suit actuellement la formation Aéronautique et Espace de l’EICnam, l’Ecole d’ingénieurs du Cnam en partenariat avec Ingénieurs 2000 et effectue depuis 2 ans, son alternance au sein du numéro un mondial des équipements aéronautiques : Ratier Figeac – Collins Aerospace.

Quel a été votre parcours ?

J’ai obtenu mon Baccalauréat Scientifique Option Européenne en 2016. Passionné par les nouvelles technologies et l’innovation en général, j’ai toujours voulu orienter mes études vers l’aéronautique, secteur nécessitant une innovation continuelle. Après avoir effectué deux ans de classe préparatoire aux grandes écoles MPSI-MP au Lycée Mariette de Boulogne sur Mer, mon intérêt pour la technique n’a fait que grandir, celle-ci étant plutôt peu présente dans les enseignements théoriques de la CPGE. L’alliance théorique, technologique et professionnelle qu’induit l’alternance m’a donc poussé à suivre la formation d’ingénieur Aéronautique et Espace par apprentissage.

Pourquoi avoir choisi la formation Aéronautique et Espace en apprentissage ?

Tout d’abord, je me suis fixé comme objectif de décrocher un diplôme d’ingénieur en apprentissage. Puis, comme je l’ai évoqué précédemment, le secteur aéronautique et spatial m’intéresse fortement. J’ai également choisi cette formation car elle permet de suivre un tronc commun sur 2 années et plusieurs spécialités sont proposées en dernière année. Cette pédagogie laisse le temps de réfléchir et choisir la spécialité vers laquelle je souhaite m’orienter. Ce choix se fera en adéquation avec mes missions en entreprise.

Comment s’est passée votre intégration la 1re année ?

Concernant mon intégration en 1re année, celle-ci s’est faite sans soucis même s’il a fallu prendre en considération la mobilité qu’impose souvent l’alternance comme le double logement ou les transports etc.

Comment s’est déroulée votre recherche d’entreprise ?

Ma recherche d’entreprise a été très chronophage et énergivore car j’ai dû allier le rythme de travail très soutenu de la prépa avec la recherche d’une entreprise comme les déplacements à prévoir pour les entretiens ou une présence active sur les réseaux professionnels. De plus, mon profil plutôt « scientifique » ne correspondait pas forcément aux recruteurs. Mais j’ai finalement décroché un poste in extremis !

Lors de l’entretien, qu’est-ce qui a alors fait la différence ?

Je pense que ce sont avant tout ma motivation et mes capacités à m’organiser dans mon travail qui ont fait pencher la balance. En outre, le rythme d’alternance proposé sur de longues périodes dans le cadre de la formation Aéronautique et Espace du Cnam en partenariat avec Ingénieurs 2000 a été aussi un atout : ce rythme permet de travailler sur de longs projets et répond totalement aux besoins du bureau d’études dans laquelle je travaille actuellement.

Dans quelle société effectuez-vous votre alternance ? Pouvez-vous décrire vos missions ?

Je travaille au sein du bureau d’études de conception équipements de Cockpit de Ratier Figeac – Collins Aerospace. Mes missions sont généralistes et sont en lien avec la définition de solutions mécatroniques et mécaniques pour la conception de manettes de gaz et de spoiler.

Avez-vous eu l’opportunité d’effectuer une mobilité à l’international ?

J’ai eu l’opportunité d’effectuer une mobilité à l’étranger dans une filiale du groupe Ratier Figeac – Collins Aerospace. Cette expérience s’est déroulée à Phoenix aux États-Unis au centre de conception électronique embarquée. Plus précisément, j’ai travaillé sur une mission en ingénierie systèmes.

D’après vous, en quoi la formation Aéronautique et Espace a de l’avenir ?

Selon moi, cette formation a de l’avenir car elle est à la fois enseignée par des enseignants-chercheurs de haut niveau et par des professionnels issus de l’industrie aéronautique et spatiale. La formation garde ainsi une grande proximité avec les entreprises et se place au plus près des dernières innovations et des technologies de demain. De plus, étant assez généraliste, elle permet progressivement aux étudiants de choisir leur spécialité.

Des conseils pour de futurs apprenti·e·s qui souhaitent intégrer une formation d’ingénieur en apprentissage ?

Le conseil que je transmettrai aux futurs apprenti·e·s, c’est de ne pas avoir une quelconque appréhension pour se lancer dans le monde professionnel et se mettre des barrières en se disant « Je n’arriverai pas à travailler en entreprise, je ne sais rien ». Nous sommes là avant tout pour apprendre !