« Destination Mars » : Marie, Éric et Hakim (20 ans et plus) sont techniciens pilotes dans la navette spatiale Ingénieurs 2000 qui s’est échouée dans l’espace. Marie, Éric et Hakim ont un objectif : atteindre Mars, symbole de leur réussite car tous les trois rêvent de devenir ingénieurs. Mais voilà, par manque d’assurance ou à trop entendre depuis leur plus jeune âge des stéréotypes qu’ils ont fini par intégrer, ils doutent de leur potentiel, ils n’osent pas. Bref, ils pensent être loin du profil rêvé d’un futur ingénieur… Et tous les trois sont convaincus que « Ingénieur ? Ce n’est pas pour moi… ».
La situation dans laquelle ils se trouvent illustre leur état d’esprit : le constat est sans appel, leur mission d’aller sur Mars est un échec et ils sont découragés. Pire que cela, ils risquent de manquer d’eau et de nourriture… Et c’est là que Marie va avoir un déclic et réussir à se défaire de ses doutes grâce à Suzanne, une intelligence artificielle de niveau 7 à la fois ingénieure expérimentée, enseignante et tutrice en entreprise. Par son accompagnement professionnel et sa bienveillance, Suzanne est le symbole de tous les acteurs qui accompagnent, encouragent, apportent les savoirs, savoir-faire et savoir-être aux jeunes.
Certes, ils ont écouté les conseils de Suzanne mais rien n’aurait été possible sans la détermination et l’envie de réussir de nos trois jeunes. Marie, Éric et Hakim vont ainsi associer leurs compétences, réunir leurs forces et malgré leurs doutes, ils vont travailler en équipe pour atteindre leur objectif.
Marie voudrait devenir ingénieure en Mécanique. Elle est une très bonne élève mais elle fait toujours plusieurs choses à la fois. Alors on lui dit qu’ingénieur, ce n’est pas pour elle, qu’il faudrait qu’elle arrive à se concentrer sur un seul objet, et depuis elle s’est mise dans la tête qu’elle n’y parviendra pas. En plus, le génie mécanique pour une fille, non vraiment, ce n’est pas sérieux…
Hakim suit un BTS en alternance après avoir obtenu un bac pro. Il a souhaité être rapidement indépendant et a choisi d’être de suite sur le terrain. Son rêve ? Devenir ingénieur en systèmes électriques mais pense que les formations qui amènent au diplôme ne sont accessibles qu’à une « élite », les élèves qui sortent de prépa, et il n’imagine même pas qu’elles existent dans la modalité alternance.
Éric souffre de dyslexie. Il a mis un peu de plus de temps que les autres à décrocher son bac mais c’est chose faite ! Il se verrait bien ingénieur, pourquoi pas en mécatronique, mais les étapes qu’il lui faut encore affranchir lui font peur. Et même, s’il y parvient, comment les entreprises pourraient-elles faire confiance…à quelqu’un comme lui ?